Attention ! Préparez-vous pour le résumé avec mise en lumière des moments fort de cette session fondamentale :
Première présentation par le Pr Kathia CHAUMOITRE pour nous présenter les bases de l’interprétation des radiographies standards des membres supérieurs.
En effet les fractures chez l’enfant prédominent largement sur les membres supérieurs, avec des atteintes typiques :
- Différents types de fractures : fracture plastique, fracture en bois vert (uni corticale), fracture en tore (motte de beurre), fracture en cheveux
- Fracture du coude à ne pas rater : supracondylienne les plus fréquentes et luxation radiale
- Un tiers des fractures touche le cartilage de croissance avec risque d’épiphysiodèse
- Les fractures de type 2 de la classification de Salter et Haris sont les plus fréquentes
Elle rappelle également qu’il ne faut pas réaliser de cliché comparatif radiographique et éviter les incidences de l’avant-bras source d’erreur diagnostique (préférer les incidences du coude et du poignet)
Seconde présentation, animée par le Dr EL AHMADI Ahmed, avec la mise en avant des bases de l’interprétation des radiographies standards des membres inférieurs
Beaucoup moins fréquente qu’au membre supérieur, il est indispensable de ne pas sous-estimer ces fractures entrainant des répercussions sur le développement de la marche en cas de retard diagnostique.
- Très peu d’entorse chez les enfants mais des avulsions/arrachement osseux apophysaires
- TDM en complément en cas d’atteinte articulaire du trait de fracture
- IRM ou TDM en cas d’épanchement intra-articulaire abondant sans fracture visible
- IRM en cas de discordance radio-clinique
- Pièges et variantes de la normale : Tubérosité tibiale antérieure, base du 5ème métatarsien, fragmentation malléolaire interne
Clôture de la session par la prestation du Dr Laurent HERMITTE, nous détaillant les traumatismes rachidiens, rares et de diagnostic difficile en radiographie, avec un rappel des points d’appel devant faire proposer un Scanner ou une IRM en complément :
- Radiographies pour les traumatismes non graves avec clichés de base : Face et Profil
- Fractures spécifiques de l’enfant : avant 10 ans fracture prédominent de C0 à C3 car particularités biomécaniques spécifiques
- TDM/IRM en cas de traumatisme majeur, de patient ou lésion instable, de discordance radio-clinique
- Attention aux variantes de la normale piégeuses : pseudoluxation de C2-C3, synchondroses
Si voulez en savoir plus sur les traumatismes pédiatriques et la place de l’intelligence artificielle, n’hésitez pas à assister à la session de dimanche à 15h45 en salle 252.
Vous pouvez revisionner cette session en ligne sur le site des JFR.
A vous de jouer pour appliquer toutes ces précieuses connaissances lors de vos prochaines gardes !