De l’imagerie à l’annonce d’une maladie neurodégénérative

Les maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie à corps de Lewy, les démences fronto-temporales et bien d’autres demeurent un défi diagnostique et thérapeutique. 
 

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Les troubles neurologiques et cognitifs évoluent de manière progressive, souvent frustes au début pour mener après quelques années à la démence et à la dépendance pour les activités de la vie quotidienne. Pendant cette période, la collecte d’informations est essentielle pour affiner le diagnostic. Or pendant ce temps, l’incertitude et la peur peuvent être responsables d’une véritable souffrance pour le patient et ses proches.
Parmi les différentes investigations, l’IRM est recommandée par la Haute Autorité de Santé pour explorer ces patients. Or le sous-équipement français en IRM peut conduire à des délais d’attente de plusieurs mois. Et les difficultés ne s’arrêtent pas là car il faut que l’examen soit réalisé et interprété de manière rigoureuse à la lumière des dernières avancées disponibles en pratique courante. Parmi ces avancées, les nouvelles séquences d’IRM et l’intelligence artificielle qui offrent de nouvelles informations sur le cerveau doivent être connues et maitrisées par les radiologues. 

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Parmi les différentes investigations, l’IRM est recommandée par la Haute Autorité de Santé pour explorer ces patients. Or le sous-équipement français en IRM peut conduire à des délais d’attente de plusieurs mois. Et les difficultés ne s’arrêtent pas là car il faut que l’examen soit réalisé et interprété de manière rigoureuse à la lumière des dernières avancées disponibles en pratique courante. Parmi ces avancées, les nouvelles séquences d’IRM et l’intelligence artificielle qui offrent de nouvelles informations sur le cerveau doivent être connues et maitrisées par les radiologues. 

Il faut aussi que les radiologues aient bien conscience de l’anxiété des patients et de leurs aidants, les résultats de l’IRM étant souvent attendus longtemps et avec impatience. La rencontre du radiologue avec son patient est un moment privilégié pour écouter et partager des informations sans langue de bois mais avec toutes les réserves propres à cet exercice diagnostique délicat. Les mots ont une importance essentielle et ils sont souvent une source considérable de réconfort. L’examen montre bien des anomalies, certains signes écartent des maladies et pas d’autres.

Et c’est ensuite, fort de l’ensemble du bilan diagnostique, que le clinicien pourra annoncer définitivement la maladie la plus probable et mettre en place la meilleure prise en charge.