Les tumeurs rénales sont des tumeurs fréquentes, à prédominance masculine, avec un âge moyen de 65 ans. Leur découverte est le plus souvent fortuite. Ce sont des tumeurs peu agressives.
Les tumeurs rénales sont des tumeurs fréquentes, à prédominance masculine, avec un âge moyen de 65 ans. Leur découverte est le plus souvent fortuite. Ce sont des tumeurs peu agressives. Il existe plusieurs facteurs de risque comme l’insuffisance rénale chronique ou les prédispositions génétiques. La prise en charge est atypique, avec une chirurgie première sans histologie.
A. ÉCHOGRAPHIE CONVENTIONNELLE ET DE CONTRASTE
L’échographie est un examen présentant une bonne tolérance, un faible cout et bonne disponibilité.
L’échographie conventionnelle peut être complétée par une échographie de contraste, qui permettra l’analyse de la prise de contraste de la lésion, la présence de vaisseaux ou de nodule rehaussé, même si elle ne possède pas encore l’AMM. Elle présente une bonne sensibilité, spécificité et valeur prédictive négative.
Ses limites sont la performance de la machine, si rein ou masse peu visible, la présence de calcifications ou l’atténuation importante.
L’échographie est une bonne modalité pour évaluer l’extension veineuse du cancer, notamment en pré chirurgical (J-1) (seuil : veines hépatiques).
B. IMAGERIES EN COUPE
1ère étape : localiser la lésion
Lésion rénale typique :
Ronde
Contours nets et lisses
Exophytique
Sans infiltration de la graisse adjacente.
En l’absence de ces critères, on s’orientera vers un autre diagnostic : néphrite focale, métastase (poumon), infarctus étendu, lésion urothéliale envahissant le rein (agressive). Un contrôle précoce est alors recommandé.
Des lésions multiples non tumorales doivent évoquer une malakoplakie, maladie à IgG4 ou sarcoïdose.
2ème étape : lésion solide, liquide ou indéterminée
L’IRM et l’échographie de contraste sont utilisés pour les petites masses rénales (masses < 3cm), notamment lorsque le scanner conclu à une lésion indéterminée.
3ème étape : quelle lésion solide ?
Attention aux tumeurs rares et agressives (Bellini, carcinome médullaire) : bilan d’extension et biopsie première (traitement par chimiothérapie première).
La biopsie est recommandée en cas de rein anatomique ou fonctionnel unique, tumeur rénale bilatérale, insuffisance rénale (AFU 2022 – 2024).