Lampe UV en quartz à vapeur de mercure


La lampe à vapeur de mercure fonctionne sur le principe des lampes à décharge (dont font partie les tubes à rayons X). Deux électrodes situées aux extrémités d’une ampoule créent une différence de potentiel qui ionise (action de perdre ou gagner des électrons) les molécules à l’intérieure de celle-ci. Les phénomènes physiques complexent qui s’en suivent génèrent un rayonnement électromagnétique.
Les molécules de gaz rares, mais aussi les vapeurs de métaux : Sodium ou Mercure, émettent chacune un rayonnement de couleur différente. En 1835, le physicien Charles Wheatstone a observé les raies ultraviolettes dans le spectre d'une décharge électrique en vapeur de mercure.
En 1901, l’ingénieur américain Cooper Hewitt invente la première lampe à vapeur de mercure. Cette invention rencontre un important succès dans l’industriel par son important rendement lumineux et la longévité des ampoules. Ses applications sont cependant limitées par la couleur bleu-violet émise.
L’ampoule en quartz a l’avantage de ne pas se dilater sous l’effet de la chaleur. Le quartz favorise également la transmission de la lumière à courte longueur d'onde tel que le rayonnement UV.
Les ultraviolets ont largement été utilisés en actinothérapie dans les années 1920-1930. Ils stimulent la production de vitamine D. Ils ont également été utilisés dans le traitement de la tuberculose cutanée ou pour autres affections.