Chromoradiomètre de Bordier

Développé par Henri Bordier en 1906, Le chromoradiomètre était utilisé pour déterminer l'exposition optimales pour un examen de radiographie. C’est un des premiers dispositifs de dosimétrie après ceux mis au point par Holznecht (1902) ou par Raymond Sabouraud et Henri Noiré (1904).

Le Chromoradiomètre utilise de petites pastilles de platinocyanure de baryum qui changent de couleur, allant du vert à l’ocre-jaune lorsqu’elles se trouvent exposées aux rayons X. Les pastilles étaient placées directement sur le corps du patient. Le chromoradiomètre présente une échelle de référence de quatre couleurs : la teinte I produisait l'épilation au bout de 20 jours ; la teinte II provoquait un érythème ; la teinte III produisait une dermite, et la teinte IV provoquait l’ulcération et nécrose des tissus.

Le modèle présenté date de 1911, il comporte une nouvelle teinte « teinte initiale. Les chiffres inscrits, de la main d’Antoine Béclère, établissent une correspondance avec le Chromoradiomètre de Holznecht.