Bonnette ou lorgnette radiologique


La lorgnette est basée sur le principe du fluoroscope d'Edison développé dès 1896. Elle consiste en une chambre noire portable de forme pyramidale.

Elle est équipée d’une visière à l'une de ses extrémités permettant à l’observateur de placer ses yeux à l’abris de la lumière environnante et, à l'autre d’un écran fluorescent radiologique.

Georges Séguy, à qui on doit les premières images radiologiques en France, développa en 1897 un modèle à soufflet, qui rappellent les appareils photos d’antan, qu’il dénomma Lorgnette humaine. Celle-ci était destinée à une utilisation médicale comme pour l’inspection des bagages par les services des douanes.

Léon Bouchacourt, commandant d’une voitures radiologiques au cours de la Première Guerre mondiale, perfectionna le dispositif et présenta en 1915 le manudiascope. Celui-ci, est doté d’un écran amovible, et se fixe au front ce qui permet de libérer les mains de l’opérateur. Cet appareil fut largement utilisé pour le repérage des projectiles chez les blessés pendant l’intervention chirurgicale.

L’utilisation de la bonnette présente cependant quelques inconvénients : un temps d’adaptation est nécessaire après son utilisation pour s’accommoder à la lumière du jour. De plus, celle-ci entraine une forte exposition au rayonnement.