À l’inverse de l’imagerie diagnostique qui présente généralement un risque infectieux faible, la radiologie interventionnelle (RI), de plus en plus pratiquée, est confrontée à un risque plus important qui varie en fonction du type de geste et de l’état du patient. Dans beaucoup de ces gestes, l’activité s’apparente à une activité de type chirurgical, avec non seulement un risque infectieux pour le patient, mais également pour le professionnel, du fait d’une exposition potentielle au sang et aux liquides biologiques.
Sa mise en œuvre pratique doit obéir à des règles de comportement individuel et collectif, d’organisation, compatibles avec les contraintes du matériel de guidage et avec les règles de radioprotection.
Ces préconisations de bonnes pratiques ont pour objectif de proposer, en fonction des différentes facettes de l’activité de RI, des mesures préventives et de maîtrise du risque infectieux, simples à appliquer et en accord avec les recommandations existantes dans les domaines chirurgicaux et d’accès vasculaire. Elles ont été élaborées en s’appuyant sur une analyse de la bibliographie aussi exhaustive que possible, et en s’assurant de l’absence de contradiction avec les exigences réglementaires et les recommandations actuellement en vigueur. Elles n’ont pas fait l’objet d’une cotation en termes de force de la recommandation et de niveau de preuve. Lire l'article